VOUS POUVEZ VOUS LES OFFRIR COMME CA ...








À MA VENTE AUX ENCHÈRES !

Modification 1 : le 1 avril 2012 - video

VENTE
dimanche 1er avril 2012
MAISON DE VENTES aux enchères
Fontainebleau

Mais de quoi s'agit-il ?

Sans esprit commercial aucun - Émir du Qatar, si tu nous lis - mais pour satisfaire votre curiosité si vous pouvez vous déplacer à Fontainebleau voir la dispersion de la collection Franceschini Pietri, Secrétaire particulier de l’Empereur Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie.

Il entre à 21 ans au Cabinet de l’Empereur Napoléon III sur recommandation comme copiste. Sûrement pour plusieurs raisons :

1- Il fait partie du «clan» Pietri, famille Bonapartiste de Corse du Sud.
2- Son grand-père maternel, Antoine-Jean Pietri, a été maire de l’Ile Rousse et de Monticello.

 
Il est le neveu d’un préfet du 1er Empire ; Son influence politique n’est pas négligeable en Haute Corse.
3- Par sa mère, il est l’héritier de Pascal Paoli.

Le 18 décembre 1864, Mr Mocquard quittant son poste de Chef de Cabinet, Franceschini Pietri demande à Napoléon III, vu ses attributions particulières, de créer pour lui un poste de «Secrétaire Particulier», séparé du Cabinet de l’Empereur. Trois jours plus tard, il est nommé Secrétaire Particulier de l’Empereur avec traitement de 12 000 Francs.
Il ne quittera plus l’Empereur. Logé aux Tuileries, il suit Napoleon III dans tous ses déplacements et toutes ses résidences.
« L’Empereur, toujours satisfait de lui, lui donna le titre de secrétaire particulier et l’installa, enfin, dans une des grandes pièces du rez-de-chaussée des Tuileries, sur le jardin, qui faisait suite à son propre appartement. »

En 1870, il accompagnera Napoléon III à l’Armée du Rhin ; il le suivra volontairement en captivité en Allemagne, puis une fois l’Empereur libéré, il l’accompagnera en exil en Angleterre et continuera son travail de secrétaire et confident.


Lors du décès de l’Empereur, il fait barrage aux prétentions dynastiques du Prince Napoleon. Il soustrait les dossiers de l’Empereur à la curiosité du Prince (cf. La vie d’une Impératrice de F. Loliée); il les remettra directement au Prince Imperial. Tout naturellement, il continuera son travail auprès du Prince Impérial qui lui écrira :
«Vous aviez toute la confiance de l’Empereur, vous avez aujourd’hui la mienne».

 

GIRARD Paul-Albert (Lyon 1839-1920)
« Le Peloton des étendards des Cent-Gardes revenant de la revue sur les Champs-
Elysées »





WINTERHALTER Franz, atelier de
Ecole Française du XIXe siècle
« Portrait de l’Empereur Napoléon III »
« Portrait de l’Impératrice Eugénie »
Paire d’huiles sur toile, réentoilées
Très rares cadres en bois et stuc doré

Ces deux tableaux étaient destinés à l’origine aux appartements
du prince Impérial à Camden (Angleterre).




Rare paire de candélabres
provenant des collections
de la Reine Hortense



En acajou, à roulettes ajourées en laiton.
Dossier inclinable sculpté de volutes feuillagées. Accoudoirs pivotant sur charnières, à crosse en volutes.
Repose pied ajustable en hauteur, se rétractant dans la base du fauteuil.
L’ensemble garni de cuir vert capitonné.
Sur les accoudoirs s’ajuste une tablette inclinable en acajou à rebords, portant deux bougeoirs articulés en bronze ciselé.
Sur le côté droit, une manivelle à poignée à boule en ivoire pour incliner le dossier.
Au dos, plaque en laiton estampé du fabricant « Ward’s patent Leicester Saquare London »



Avec l'aimable autorisation de OSENAT