L'ARMÉE DE NAPOLÉON III




Création le 27 février 2015

Un, deux, trois, les petits soldats ;
Quatre, cinq, six, ils font l’exercice ;
Sept, huit, neuf, ils font la manœuvre ;
Dix, onze, douze, ils ont des pantalons rouges.


Cette comptine a fait le bonheur des petits garçons qui jouaient avec leurs soldats de plomb. C’était aussi le bonheur de Napoléon III qui aimait les uniformes, les défilés militaires, au détriment de l’art de la guerre, qui consiste à la gagner sans avoir à la faire. Il est toujours aussi vrai que l’habit ne fait pas le moine.



 Quoiqu’il en soit, les expéditions militaires de Napoléon III ont plombé un règne d’essor économique et social. Mais les républiques III, IV et V ont-elles fait mieux ?

Comme l’écrit Louis Delpérier, l’armée du second empire accompagne bien la fin d’un monde. Ou presque, car les pantalons rouges ont fait des ravages dans l’armée française de 1914.

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Né en 1954, Louis Delpérier est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et de nombreux articles consacrés à l’histoire militaire des années 1848-1914. Officier de réserve et ancien auditeur de l’IHEDN, il poursuit des activités visant à renforcer le lien armée-nation, dans le cadre de son métier de professeur mais aussi comme consultant auprès de musées et de sites touristiques, expert en ventes publiques ou conseiller militaire au cinéma.




 Son livre d’images ressemble bien à un catalogue de vente aux enchères des uniformes de l’armée de Napoléon III. Mais au fait que sont devenues toutes ces tenues, chamarrées en fonction des grades ? De tout cela il reste la garde républicaine à cheval et le zouave du pont de l’Alma et naturellement quelques stations de métro : Trocadéro, Alma, Réaumur Sébastopol, mais en oubliant la station Camerone. La mode colorée est  devenue féminine …

Faire la recension des uniformes serait du domaine d’un grand couturier. Nous nous contenterons de feuilleter ce recueil d’images, quitte à conseiller de se le procurer pour rêver au temps passé.




 


Et ainsi de suite ...

Nous ajouterons un tableau parmi les plus significatifs et les plus connus  : Les dernières cartouches, d'Alphonse de Neuville.


Et nous terminerons par deux illustrations extraites du livre d'Albert Guillaume, préfacé par Georges Courteline : Mes Campagnes, Mes vingt-huit jours, Mon sursis.



Colonel, je suis très satisfait, chacun a marché comme un seul homme



La prochaine guerre se fera sans uniforme, c’est le progrès.